| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tafsut.vip-blog.com


TAFSUT - CHANTS ET DANSES DE KABYLIE
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

TAFSUT - CHANTS ET DANSES DE KABYLIE

VIP-Blog de tafsut
tafsut_montreal@yahoo.ca

  • 211 articles publiés
  • 9 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2006 06:25
    Modifié : 23/10/2011 04:50

    (0 ans)
    Origine : QUノBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ SPECTACLES ] [ TAFSUT ET LES ARTISTES ] [ TAFSUT ET LA PRESSE ] [ ACTUALITノS ] [ POノSIE ] [ ARTISTES KABYLES ] [ TAFSUT DIVERS ] [ TAFSUT VIDノOS ] [ TAFSUT PHOTOS ] [ TAFSUT ET SES AMIS ] [ NOSTALGIE ] [ THノツTRE KABYLE ]

    ASS N UNEJMA, ENTREVUE AVEC ARAV SEKHI

    28/10/2009 23:31

    ASS N UNEJMA,  ENTREVUE AVEC ARAV SEKHI


    Arab SEKHI : "la culture kabyle est à un tournant de son histoire"

     
     
    Montréal - Québec

    A New York au mois d’avril 2010, très probablement en tournée en France l'année prochaine, la troupe d'Arab Sekhi retourne sur les planches du Patro-Le-Prévost le 31 octobre pour une représentation de sa seconde pièce. Ass n unejmaa s'était jouée à guichets fermés en juin dernier.

    Kabyle.com Québec : Azul a Mas Sekhi

    A. Sekhi : Azul a Massa Ould-Hamouda. Je vous remercie de nous donner, encore une fois, l’occasion de parler de ce que nous faisons ici. À titre personnel, je trouve que pouvoir partager ses projets est une chance et j’apprécie toujours à sa juste valeur toute opportunité qui m’est donnée de parler de ce que je fais.  

    "Ass n unejmâa" revient pour la seconde fois à Montréal où elle a eu un grand succès, êtes-vous heureux de l'accueil réservé à cette pièce de théâtre par le public ?

    Plus qu’heureux. Pour les nouveaux comme pour les "anciens" (en fait Hocine Toulait et moi-même) ce fut un enchantement et cela pour plusieurs raisons: d’abord il y a le bonheur de l’artiste de voir le public applaudir son travail, ensuite il y a eu un immense soulagement de ne pas avoir déçu les attentes après Tidak n Nna Fa. Parce que paradoxalement, le succès de Tidak n Nna Fa a aussi été une source de stress. La question qui revenait souvent était alors "à quand la nouvelle pièce?". Nous espérons qu’elle sera à la hauteur de Tidak n Nna Fa!

    Les défis à relever (et mes appréhensions) étaient multiples, d’abord à titre d’auteur, puis de metteur en scène mais aussi à titre d’acteur parce que le rôle de Dda Yidir dans Ass n unejmaa est très différent de celui de Nna Fa. Enfin, pour conclure nous sommes heureux que le public continue à nous accompagner dans notre petite aventure théâtrale.

    Comment l’aventure "ASS N UNEJMÂA" a-t-elle débutée et comment cette idée vous est venue ? Avez-vous été marqué dans votre jeunesse par un Rassemblement au village ou plus précisément dans votre village ?

    Je crois que toute notre génération a été marquée par Tajmait. Même si à l’époque, les gamins que nous étions percevaient Tajmait plus souvent comme un empêcheur de s’amuser en rond, immanquablement, avec le recul, nous en mesurons toute l’importance. L’aventure de Ass n unejmaa s’abreuve à la même source que Tidak n Nna Fa : la société kabyle avec ses grandeurs et ses misères, son histoire et ses défis, ses faillites et ses miracles. La société kabyle est à l’orée d’un tournant majeur de son histoire. Pour la première fois, bien qu’au prix fort, elle peut se refléter dans un miroir qui lui a toujours manqué, sa propre langue. Pour la première fois elle a la possibilité de se voir avec ses propres yeux pas ceux des autres et pour la première fois peut être, elle a un rôle, aussi limité soit il, à jouer dans la destinée de sa propre culture. C’est à la fois exaltant et terrifiant. Pourquoi choisir Tajmait comme toile de fond? Pour autant que des personnages peuvent personnifier des facettes d’une société, quoi de plus naturel, pour parler de la nôtre que de camper le récit dans une tajmait, qui par définition est un concentré de la société ? Le tout est d’éviter de tomber dans la caricature ou alors d’en faire le choix délibérément. Tidak n Nna Fa relève de la même approche. Nna Fa a personnifié une facette de la Kabylie : nos vieilles parentes. Avec Ass n unejmaa, les thèmes se sont élargis et la perspective est différente. Cependant la trame reste la même : l’importance de nos valeurs ancestrales, mais aussi la nécessité de négocier le futur. À nous de voir si nos valeurs seront un boulet ou un tremplin Un autre point en commun entre Tidak n Nna Fa et Ass n unejmaa, c’est l’humour. Cela reste pour moi la meilleure façon de traiter de sujets qui peuvent parfois être lourds. L’humour évite au discours d’être parfois indigeste.

    Vous avez opté pour un décor qui représente toute une symbolique, pouvez-vous nous en parler ?

    Merci d’aborder ce sujet, parce que cela me donne l’occasion de remercier ceux et celle qui ont été impliqués dans la conception et la réalisation du décor. C’est le résultat d’un travail d’équipe dans lequel tous les membres de la troupe ont été sollicités. J’ai amené l’idée du café et de son ambiance comme décor pour la pièce, par la suite Mourad Mohand-Said a pris le relais pour esquisser les principes de conception et de réalisation du comptoir et de l’arrière plan du café. Sarah, sa fille, a initié le travail d’inclusion des modifications du comptoir et par la suite, Mohand Belmellat avec sa touche professionnelle a retravaillé le contenu et a réalisé la toile qui plante le décor avant même de commencer la pièce. C’est en effet une photo prise avec l’accord du propriétaire d’un comptoir d’un café de Kabylie qui a été modifiée pour y inclure des figures emblématiques de notre histoire récente. Tous nos emblèmes n’y sont pas, mais bon, nous avons représenté ceux qui se retrouvent le plus souvent dans les cafés kabyles : la JSK, la JSMB, Matoub, Ait Menguelat et Slimane Azem. Le but premier du décor et bien entendu, de transporter le spectateur d’emblée dans une contrée, une époque, un lieu particulier. En bref c’est de le transporter avant de lui parler et d’éveiller sa réceptivité. Reste par la suite à le convaincre de vous accompagner jusqu’au bout. Un bon décor sert à obtenir la complicité du spectateur. Une fois qu’il se dit : Je suis dans un café en Kabylie, il semble que le café soit fermé, les chaises sont sur les tables…que va-t-il se passer? Qui va entrer? C’est gagné. Ensuite le décor doit se faire oublier. Si le spectateur continue à le remarquer pendant le déroulement de la pièce, il faut se poser des questions.

    Comment avez-vous réussi à donner à chacun le rôle qui lui sied le mieux ? Pour vos choix d’acteurs, avez-vous eu recours à des auditions ?  

    Cela s’est fait en deux temps. D’abord il y a eu la première écriture de la pièce sans avoir en tête des acteurs particuliers. C’est un peu la phase qui suit celle de la gestation et où l’auteur aussi vite que possible met noir sur blanc ce qu’il veut capturer dans sa pièce et ce qu’il veut livrer au public. Puis vient le temps où le matériau brute est sur l’établi et où il faut commencer à l’affiner. C’est là ou avoir des acteurs en tête facilite beaucoup les choses parce que les personnages deviennent vivants et on peut alors les humaniser avec des tics, des humeurs, des traits. Cela peut sembler étonnant mais c’est là aussi où les personnages commencent à avoir une vie propre et à vous entraîner dans des sentiers que vous n’avez même pas soupçonnés au début de l’écriture. Moi j’ai donc eu la chance d’affiner Ass n unejmaa en sachant que Hocine Toulait allait être Dda Meqwran, Hakim Abdat personnifier Lhadj Alemmas, Brahim Bennamar jouer Chikh Mezyan, Nourredine Bala camper Mennad l’étudiant et moi-même être Dda Yidir. Il n y a pas eu d’auditions, j’ai fonctionné à l’instinct. Avec Hocine Toulait nous avons joué dans Tidak n Nna Fa, j’ai vu Hakim Abdat et Nourredine Bala jouer une fois Si lehlu de Muhia, quant à Brahim Benammar, il n’a jamais de sa vie fait de théâtre. C’était un pari pour lui et pour moi. Il semble que mon instinct ne m’a trompé.

    On a remarqué une parfaite symbiose entre le public et la présence de jeunes talents ?

    Absolument. Tout est question de crédibilité. Si un personnage est crédible, le public ne demande que ça. Je crois qu’un vent de sympathie pour les jeunes talents comme vous dites a soufflé dans la salle dès les premières minutes de représentation. Je peux vous dire qu’à l’entracte, ils avaient hâte de retourner sur scène et de retrouver le public. Un public qui a continué à être formidable même à la fin de la représentation. Les gens ont en effet attendu les acteurs à la sortie pour leur renouveler leurs compliments. Le spectateur ne s’en rend pas toujours compte, mais c’est inestimable pour un acteur.

    Vous êtes un acteur qui s’impose depuis déjà un moment dans le milieu artistique amazigh tant au niveau du Théâtre (réalisation et interprétation), qu'au niveau de la poésie, je pense à l'émission "Abruy". Y a–t-il un autre domaine que vous aimeriez toucher (ex. Cinéma) ?

    Je vous remercie. En fait mon souhait est de m’aventurer dans le roman, mais probablement pas tout de suite. J’ai récemment publié un livre en kabyle, Abruy…tirect, chez Trafford édition. Le théâtre reste un moyen privilégié de servir sa culture parce qu’il demande beaucoup moins de moyens matériels que le cinéma par exemple. Je n’ai pas de projet précis pour le cinéma mais, mais je reste ouvert à toute possibilité.

    Comme le dit "Idir" dans la chanson « Lettre à ma fille »:  chez nous il y a des choses que l’on ne dit pas. Dans Ass n Unejmâa, vous avez parlé d’un sujet qui reste encore tabou chez nous malgré le modernisme : On ne démontre jamais nos sentiments aussi profonds soient-ils. Dans la pièce vous voulez changer cet état de faits ou cette coutume, pourquoi ?

    En effet tout un acte de la pièce tourne autour de ce trait particulier de notre éducation et de notre culture en général. Je sentais qu’il fallait le dire. Peut être pour exorciser mes propres démons. Dans toute œuvre il y a un peu de son auteur. Ass n unejma ne fait pas exception. Je crois qu’en réalité cela ne se limite pas seulement à la non-expression des sentiments, cela va plus loin, il y a souvent un manque de communication. Et cela est parfois, malheureusement, la cause de beaucoup de drames. Dans Ass n unejmaa j’ai aussi voulu éviter l’amalgame entre la non expression des sentiment et l’absence de tendresse chez le kabyle. Il est le premier à souffrir de cet immense élan de tendresse pour les siens qui l’habite mais qu’il doit constamment contenir; de ces envolées du cœur qu’il doit systématiquement briser. Je crois que nous nous pouvons changer les choses parce que nous comprenons qu’il n y a que le premier pas qui compte. Je crois aussi que les jeunes générations ont le devoir de changer les choses, parce que si à la limite nous pouvons trouver des explications au comportement de nos pères, rien ne justifierait que les jeunes d’aujourd’hui tombent dans le même travers. Il ne faut surtout pas confondre entre le respect des valeurs et la sclérose, ni entre les pratiques et l’esprit d’une valeur. La valeur défie le temps, les pratiques qui l’expriment doivent évoluer.

    J'ai ouie dire que Ass n Unejmâa serait présentée bientôt à Tizi-ouzou et à New-York, est-ce vrai ?

    Pas Ass n unejmaa. Nous avions le projet d’aller présenter Tidak n Nna Fa à Tizi Ouzou effectivement, mais d’autres impératifs nous ont forcés à reporter le projet. Mais ce n’est que partie remise. Par contre nous irons avec Nna Fa à New York au mois d’avril 2010 tous les arrangements sont pris. Nous irons aussi très probablement en France en 2010.

    Comptez-vous réaliser un DVD à l'instar de Nna Fa ?

    Certainement. Cependant nous attendrons que la pièce soit rodée pour que nous puissions offrir un enregistrement de qualité au public. Peut être à l’automne 2010.

    On a remarqué que la pièce est produite par le Théatre du Renouveau Amazigh/Amezgun Amazigh Amaynut. Qu’est-ce que c’est ?

    Le TRA-AAA est de création très récente. Avec Mourad Mohand-Said, la cheville ouvrière du groupe pour l’organisation, la logistique et la promotion, nous avons pensé qu’un cadre officiel nous faciliterait les choses dans nos contacts avec les organismes ici au Canada et ailleurs lors de la location des salles, location de matériel etc. Mais, l’objectif ultime du TRA est de contribuer dans la mesure de nos moyens à la la création théâtrale et artistique de façon générale au Canada et de contribuer un tant soit peu à plus de variété dans le champs culturel kabyle.

    Lors des représentations de vos pièces, nous avons remarqué la qualité de leur préparation et leur organisation aussi bien sur le plan technique que logistique. Pourriez-vous nous dire un mot sur cet aspect ?

    Nous nous faisons un point d’honneur à faire le maximum pour honorer nos engagements envers le public, que ce soit en termes de qualité des salles, du respect de l’horaire ou de l’information. C’est l’expression de notre respect envers celles et ceux qui se déplacent pour nous voir. Bien entendu, il y a toujours des impondérables et organiser un événement artistique, que ce soit une pièce de théâtre ou un gala, n’est pas facile surtout que très souvent, le petit groupe organisateur doit être au four et au moulin. Le tout est de garder à l’esprit la nécessité de la rigueur dans la programmation et l’organisation. Mourad Mohand Said est celui qui est derrière toute la logistique les annonces et les autres aspects techniques. Cela permet aux acteurs de se concentrer sur les répétitions.

    Comme je le mentionnais précédemment, la culture kabyle est à un tournant de son histoire. La création reste la voie du salut. Toute nouvelle œuvre est un pas dans la bonne direction. Il n’est pas toujours facile aux talents de s’exprimer c’est vrai, mais que ceux qui peuvent le fasse. Il n y a pas d’œuvre inutile. L’élitisme est un luxe que nous ne pouvons nous permettre dans la phase actuelle. Plus tard se fera la décantation. Je voudrais aussi ajouter que la création n’est rien sans le soutien du public. Il faut que se crée une symbiose entre les deux. Le public a autant un rôle à jouer que les artistes, autant de responsabilité que les créateurs dans le développement de notre culture.

    Propos recueillis par Tassadit Ould-Hamouda

      
       
     





    TAFSUT AU SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DU VOYAGE DE MONTRノAL 2009

    16/10/2009 01:47

    TAFSUT AU SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DU VOYAGE DE MONTRノAL 2009







    IMANE DE TAFSUT

    27/09/2009 01:51

    IMANE DE TAFSUT







    REPRISE DES ACTIVITノS ET DES PRATIQUES

    23/09/2009 00:59

    REPRISE DES ACTIVITノS ET DES PRATIQUES


    APRÈS DES VACANCES BIEN MÉRITÉES, TAFSUT REPREND SES ACTIVITÉS LE SAMEDI 26 SEPTEMBRE 2009 À PARTIR DE 18 HEURES AU CENTRE AFRIKA, SIS AU 1644, RUE SAINT-HUBERT - MONTRÉAL.

    PLUSIEURS ACTIVITÉS SONT AU PROGRAMME :

    . DANSE

    . CHORALE

    . MUSIQUE

    . IMMERSION AU KABYLE PAR LE CHANT

    . ETC.

    POUR CEUX ET CELLES QUI DÉSIRENT S'INCRIRE, VEUILLEZ NOUS ÉCRIRE À L'ADRESSE COURRIEL :

    tafsut_montreal@yahoo.ca

    Tanemirt






    FハTE NATIONALE DU QUノBEC - TAFSUT 2009

    17/09/2009 16:58










    SPECTACLE "VAGUE D'AFRIQUE"

    11/09/2009 14:07

    SPECTACLE


     

    "Si tu as de nombreuses richesses, DONNE TON BIEN;  si tu possèdes peu, DONNE TON COEUR" (Proverbe Berbère).

     

    C'est avec ce beau proverbe  faisant honneur à notre culture imprimé sur les chandails de tous les bénévoles de  "Vague d'Afrique" (étudiants de l'UQAM) que TAFSUT - Chants et danses de Kabylie et les autres groupes participant ont été accueillis lors de la soirée "Bénéfice pour les enfants d'Afrique

     

     

     

    TAFSUT a entamé sa présentation par un chant berbère ( Urar lxalat)  rehaussé par la belle voix de Zahia accompagnée en chorale par tous les membres du groupe.

     

    Plusieurs danses retraçant les us et coutumes kabyles ont suivis allant d'Idebbalen à Thala. 

     

    La salle pleine à craquer pour cette noble cause a été séduite par les chants et danses Berbères ainsi que par les couleurs des costumes

     

     

     

     

    .

    Bravo aux organisateurs pour la réussite de cette soirée.

    http://tafsut.vip-blog.com/

    Source : http://www.kabyle.com/un-proverbe-berbere-pour-la-campagne-de-solidarite-vague-dafrique-1423-231108


     


     






    TAFSUT タ LA FハTE DES ENFANTS

    09/09/2009 00:26

    TAFSUT タ LA FハTE DES ENFANTS







    DノFILノ DE TENUES KABYLES - YENNAYER 2009

    08/09/2009 00:57

    DノFILノ DE TENUES KABYLES - YENNAYER 2009







    TAFSUT - EXPOSITION タ MONTRノAL - 2006

    08/09/2009 00:55

    TAFSUT - EXPOSITION タ MONTRノAL - 2006


    En plus de ses participations à des grands festivals et spectacles, Tafsut donne un aperçu de la Kabylie par des expositions :

    .  Université de Trois-Rivières

    .  Musée du Fier Monde

    . Centre Afrika

    etc...






    LA DノPハCHE DE KABYLIE PARLE DE TAFSUT

    02/09/2009 21:38

    LA DノPハCHE DE KABYLIE PARLE DE TAFSUT


    Entretien avec Tassadit Ould-Hamouda, responsable de l'Association Tafsut au Canada


    “Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie”

    Ils sont à des milliers de lieux de la Kabylie, mais sans pour autant, l’oublier, ni lui tourner le dos. Ils vivent au Canada, mais ils veulent rester c’est la nature, des Kabyles ! L’activisme culturel et politique de la diaspora kabyle, à travers le monde est cette fenêtre qui nous permet de côtoyer le monde, le connaître et surtout de se faire connaître. Notre amie, Tassadit Ould-Hamouda est parmi ces braves militants, qui ne cessent, même étant à l’autre bout de la Terre, de porter les couleurs de sa culture d’origine. Responsable d’association au Canada, elle nous explique dans cet entretien, les différentes formes de ses activités, la présence de son association dans les différentes cérémonies culturelles… Elle évoque surtout la relation qui lie cette association à la Kabylie.

    La Dépêche de Kabylie : Vous êtes responsable d’une association culturelle berbère au Canada, pouvez-vous la présenter à nos lecteurs ?

    T. Ould-Hamouda : Je suis responsable de l’association Tafsut, Chants et danses de Kabylie, fondée en 2001. Tafsut est un organisme sans but lucratif créée pour la sauvegarde et la promotion de notre culture au CanadaQuelles sont vos activités ?Essentiellement, elles se résument comme suit :
    - Organisation de spectacles :Célébration et commémoration des évènements qui ont marqué ou qui font partie de notre culture afin qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli : Yennayer, Tafsut n Imazighen, Anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès, etc…Célébration de la Fête Nationale du Québec (annuellement).
    - Participation à des spectacles et festivals québécois ou canadiens :Tafsut étant maintenant un groupe connu, il s’est classé parmi les grands groupes artistiques du Québec. De ce fait, il a déjà participé à de grands festivals, notamment "Le Mondial de Drummondville", "Montréal en Lumière", "Gigue en Fête", "Vues d’Afrique", "Journée africaine", "Adeqqi (Art des femmes berbères) au Musée de la civilisation Québec", "Festival de la nation Huronne de Wendake (premières nations)", "Yennayer à l’université de Chicoutimi" "Salon international du tourisme et du voyage de Montréal ", "Fête des enfants de Montréal", etc. Je ne peux malheureusement pas tous les citer…).
    - Participation à des expositions :Tafsut a participé à diverses expositions canadiennes et québécoises. La dernière manifestation remonte au 30 et 31 mai au Musée du Fier Monde de Montréal.

    Vous célébrez, pratiquement toutes les dates inhérentes au combat identitaire de la Kabylie, quel accueil est-il réservé à vos activités par les Canadiens ?

    Effectivement, à chacune des activités de Tafsut, les gens viennent en grand nombre et sont heureux de nous voir. Nous recevons des félicitations de tous. Nous remercions vivement notre communauté qui est toujours présente lors de nos participations aux divers spectacles. Les Canadiens sont heureux de découvrir une autre culture et sont très curieux de tout savoir. C’est de cette manière que nous faisons la promotion de notre culture.

    Peut-on savoir quel est le nombre de vos adhérents ?

    Nous n’avons jamais fait ou crée des cartes de membres pour la seule et unique raison que notre communauté à Montréal est nouvelle, nous ne voulons pas mettre les gens dans l’embarras. Tout le monde est le bienvenu à Tafsut. C’est pour cette raison peut-être que notre groupe a beaucoup de sympathisants. Par ailleurs, Tafsut fonctionne plus comme un groupe culturel.

    Vous avez été félicitée à plusieurs reprises ?

    En plus des messages d’encouragements et de félicitations de la Ville de Montréal et de plusieurs organismes culturels québécois, l’Association des At-Yiraten (Canada) m’a honoré par une reconnaissance qui m’a beaucoup émue (un trophée pour mon militantisme). J’ai eu le Prix d’Excellence 2007 de la Fondation Club Avenir (organisme de chercheurs et d’universitaires algériens). Je viens d’être félicitée et honorée avec un trophée par la prestigieuse association Acaoh d’Ottawa-Hull lors de la célébration de Tafsut n Imazighen. Je remercie tous ces organismes pour leur soutien et la confiance qu’ils m’accordent ce qui m’encourage à y aller de l’avant.

    La communauté kabyle est très importante au Canada, quels sont les liens que vous avez tissés avec d’autres communautés ?

    Effectivement, la communauté Kabyle est très importante surtout à Montréal. Elle grandit de jour en jour avec les nouveaux arrivants. Au fil des années, nous avons tissé de très bonnes relations avec des communautés africaines, russes, portugaises, malgaches et québécoises...
    Je suis personnellement impliquée avec l’Association du Patrimoine d’expression du Québec (SPEQ), organisme de défense et de promotion du patrimoine d’expression au Québec, je rencontre souvent divers groupes de diverses communautés, à force de travailler ensemble, nous avons appris à nous connaître.

    Les évènements politiques en Algérie en général, et en Kabylie en particulier, peuvent-ils influencer vos activités, si oui de quelle manière ?

    Bien sûr. Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie. Notre cœur est là-bas. Les évènements qui s’y déroulent nous touchent au plus haut point et à chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous en profitons pour informer l’opinion publique que ce soit lors de l’ouverture de spectacles, ou lors des invitations des médias d’ici ou d’ailleurs.

    Avez-vous d’autres spectacles en vue ?

    Nous préparons la Fête des Enfants de Montréal. Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour inviter notre communauté à venir applaudir nos jeunes sur scène, le 15 août à 12h00 et le 16 août à 16h00 et à l’atelier de danse, le 15 août à 12h30 au Parc Jean-Drapeau.

    Un dernier mot ?

    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour l’intérêt que vous nous accordez. Je remercie Mourad Itim qui a toujours été là, pour Tafsut et qui active de bon cœur. Grand merci à toutes ces filles et à tous ces garçons qui sont la fierté de Tafsut : Imane, Ghilas, Ahmed, Zalas, Amina, Sonia, Lisa A., Lisa, Sarah, Neila, Taouès, Katia, et Djouher. Merci à toutes ces personnes qui nous aident à chaque fois que nous avons besoin d’eux, Rachid Bandou, Amar Nessah, Nordine, M. Chaker, Fouad Yalaoui, Samir Harfi, Madjid Benbelkacem et tous ceux qui de loin ou de près, contribuent à notre réussite.

    Propos recueillis par Mohamed Mouloudj revenir à la rubrique "Culture"





    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tafsut ]

    © VIP Blog - Signaler un abus